Cistude d'Europe - Emys orbicularis

Portrait de nature isère

La cistude d'Europe est la seule tortue indigène de l'Isère. Elle est actuellement présente en Isle Crémieu et ses proches alentours. Ce site constitue l'un des principaux bastions de l'espèce en France. Il s'agit d'une espèce aquatique, habitant les étangs, les mares permanentes ou les tourbières. Elle s'aventure en milieu terrestre lors de ses déplacements entre les étangs ou pour aller pondre.
Cistude d'Europe © Rémi Fonters - Nature Isère
Comment identifier cette espèce ?

Cette tortue d'eau douce a la carapace plutôt aplatie et qui mesure entre 10 et 20 cm chez les adultes. Le dessus de la carapace, la tête et les pattes sont de couleur brun foncé allant vers le noir, tacheté de petits points jaunes. Le plastron, dessous de la carapace est jaunâtre.
La tortue cistude peut être confondue avec d'autres espèces de France métropolitaine et notamment la Tortue de Floride, qui elle possède des taches rouges sur les tempes.

Répartition de l’espèce en Isère

La présence de cistudes en Isère est très ancienne, de nombreux sites préhistoriques datant du néolithique, comportant des carapaces, ont été découverts. Aujourd'hui, la présence de l'espèce n'est avérée que dans le nord Isère, en Isle Crémieu.

Écologie locale

La cistude est une tortue de petite taille (<20cm) elle fréquente plusieurs types de milieux : étangs, rivières, mares permanentes ou temporaires, canaux et tourbières. Elle est généralement inféodée aux zones humides, mais est capable de déplacements terrestres pour rechercher de nouveaux sites de ponte ou en cas d'assèchement de son milieu.

Phénologie – variations liées aux saisons

La période d'activité de la cistude s'étend de mars à octobre, elle hiberne les mois d'hiver. Le pic d'observation est en mai, ce qui correspond aussi au pic de reproduction de l'espèce. La reproduction peut avoir lieu durant toute la période  d'activité, mais la majorité des pontes ont lieu en juin.

Actions favorables à l’espèce

En Rhône-Alpes, la tendance serait plutôt à la décroissance des populations. Un effort de prospection plus important et des études plus nombreuses permettraient de répondre de façon plus précise à la question. En Isle Crémieu, la politique de conservation des zones humides (Natura 2000...) peut laisser supposer que les populations du territoire seraient préservées du déclin régional.

Commentaire de l'auteur

Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments !
Une partie des éléments de cette fiche provient de l'atlas des amphibiens et reptiles de Rhône-Alpes réalisé par le Groupe herpétologique Rhône-Alpes et la LPO Rhône-Alpes.

Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.