Coronelle girondine - Coronella girondica

Portrait de nature isère

La coronelle girondine est une espèce méditerranéenne qui trouve en Isère et en Rhône-Alpes sa limite nord de sa répartition. Ce petit serpent totalement inoffensif est présent dans des milieux plutôt rocheux (coteaux secs, lits de rivières, affleurements…) où abondent les lézards, ses principales proies.
Coronelle girondine © Rémi Fronters
Comment identifier cette espèce ?

La coronelle girondine, appelée parfois couleuvre bordelaise, mesure 50 à 80 cm à l'âge adulte ; les petits naissant à 15 cm de long. Elle est de couleur rosée avec des tâches sombres. Sa partie ventrale est jaunâtre.

La coronelle girondine est rarement observée car elle sort le soir ou la nuit.

Répartition de l’espèce en Isère

L'Isère est la limite nord de son aire de répartition. L'espèce a été observée dans quelques communes mais pourrait théoriquement être présente dans l'ensemble du département, en dessous de 1000 m d'altitude, dans les milieux secs, thermophiles du nord du département, de la vallée de l'Isère ou des contreforts du Vercors ou de la Chartreuse.

Écologie locale

La coronelle girondine occupe les milieux ouverts (pelouses sèches, murets en pierres scèhes) et raisonnablement fermés (landes, bois clairs, lisières). Elle chasse, principalement de nuit, des petits vertébrés et des insectes. Elle occupe approximativement les mêmes milieux que la vipère aspic.

Phénologie – variations liées aux saisons

De nets pics d'activité se distinguent au printemps et en automne qui concentrent l'essentiel des observations. La première période correspond à la reproduction, où les mâles partent à la recherche des femelles. La fin de l'été correspond à la période d'éclosion et de dispersion des jeunes. À ces moments, les serpents sont très vulnérables, et les écrasements routiers deviennent notamment nombreux.

Actions favorables à l’espèce

Des moyens ont été mis en oeuvre pour que cette espèce soit recensée à l'échelle du département. Cette augmentation des connaissances au début des années 2000 n'est pas à considérer comme une hausse d'effectifs. L'espèce a tendance à monter vers le nord mais elle subit la dégradation et la fragmentation de ses habitats : urbanisation des milieux secs, restauration de bâtiments et de murets sans laisser d'anfractuosités ou de fissures. Elle est aussi régulièrement trouvée écrasée sur la route.

Commentaire de l'auteur

Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments !
Une partie des éléments de cette fiche provient de l'atlas des amphibiens et reptiles de Rhône-Alpes réalisé par le Groupe herpétologique Rhône-Alpes et la LPO Rhône-Alpes.

Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.