Loir gris - Glis glis

Portrait de LPO Isère

Le loir gris est un petit mammifère que l’on rencontre en forêt... Ou dans son grenier ! Ses habitudes crépusculaires et nocturnes en font un animal plutôt discret sauf pendant la période de reproduction en été où ses cris sont bruyants.
Glis_glis_Haut-Doubs, CC BY-SA 3.0, Bertille de Fombelle, nature isère
Comment identifier cette espèce ?

Le loir gris est le plus gros des loirs, il mesure entre 20 et 30 centimètres du museau au bout de la queue pour un poids de 80 à 200 grammes. Il a un pelage gris ou gris brun, le ventre est plus clair. Il a de grands yeux noirs et une queue touffue (elle se différencie de celle du lérot qui n’a qu’un panache touffu en bout de queue).

Répartition de l’espèce en Isère

En dehors des contacts avec les observateurs dans les habitations, le loir gris est discret et donc difficilement observé. Le loir gris est généralement présent dans les massif boisés en dessous de 1 500 mètres d’altitude ce qui laisserait supposer à une répartition sur toute l’Isère hormis en très haute montagne. Les secteurs du nord et de l’ouest de l’Isère, avec quasiment pas d'observations, laissent transparaître plutôt un manque de prospection qu’une absence de l’espèce.

Écologie locale

Forestier, le loir gris affectionne les forêts de feuillus, il consomme des graines (noisettes, glands, châtaignes,etc) et des fruits jusque dans les parcs, jardins ou bâtiments. Son nid est fait dans une cavité. C’est une espèce grégaire dont les colonies peuvent atteindre plusieurs dizaines d’individus.

Phénologie – variations liées aux saisons

Le loir gris est un mammifère qui hiberne entre la fin de l’automne et le printemps ; il est alors difficile à détecter. Plus de 90 % des observations en Isère sont réalisées entre juin et octobre. Le loir se reproduit une fois dans l’année, il fait une portée de 2 à 9 petits. Avant l’hibernation, il fait des réserves et double de poids.

Actions favorables à l’espèce

Le loir, lorsqu’il est proche des habitations est plutôt mal aimé. Il souffre alors de l’empoisonnement et du piégeage. La lutte contre les loirs doit pouvoir s’effectuer par piégeage en cages-nasses (qui ne tuent pas, l’individu devant être relâché à plusieurs centaines de mètres de l’habitation) ou en favorisant les prédateurs naturels (notamment le renard et la martre des pins). Le loir gris affectionne les cavités et a donc besoin de forêts relativement anciennes où des vieux arbres sont présents.

Commentaire de l'auteur

Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments ! Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.