Comment reconnaître quelques plantes invasives en Isère ?

Portrait de Amis du Muséum

bleuets et coquelicots, photo de Capri23auto, CC0 Domaine public

Les adhérents de la section botanique de l’UIAD, des Amis du Muséum de Grenoble et de Gentiana (certains adhérents se retrouvent dans les trois entités) rencontrent au cours de leurs nombreuses balades des plantes invasives ou envahissantes. Ils souhaitent vous faire profiter de leur découverte.

Quand l’appellation « plante invasive » n’est pas toujours synonyme «  d’espèce envahissante. »

Une espèce devient envahissante si et seulement si son succès reproductif ou multiplicatif est très élevé et si sa présence engendre de profondes perturbations des écosystèmes.

Parmi les espèces invasives et envahissantes, les espèces exotiques venant d’autres continents sont considérées actuellement comme la deuxième cause d’érosion de la biodiversité, juste après la destruction des habitats.

Toutes ces espèces envahissantes possèdent des pouvoirs de régénération et de croissance formidables. Le fait de les couper ne les élimine pas…. Au contraire, cela stimule leurs très importantes capacités de multiplication végétative !!!

Depuis des siècles, la flore européenne s’est enrichie de plantes invasives et maintenant elles font partie du paysage. Intégrées aux écosystèmes, cela prouve que la biodiversité des écosystèmes évolue constamment et que les « habitats » encaissent un certain nombre de perturbations.

Le bleuet et le coquelicot, arrivées vers l’an 1500, font partie de ces invasions. Elles proviennent du monde méditerranéen et du Moyen Orient et accompagnent les moissons.

D’après Catherine Lenne « Dans la peau d’une plante ».