Harle bièvre - Mergus merganser

Portrait de LPO Isère

Le harle bièvre est un canard très particulier. Il pêche des poissons qu'il capture avec son bec pourvu de « dents » (petites aspérités le long de la bordure du bec permettant de maintenir ses proies) et niche dans des cavités d'arbre ou dans les talus !
Harle bièvre mâle © Karine Drost
Comment identifier cette espèce ?

Le mâle du harle bièvre présente typiquement un long corps blanc, avec le dos noir et la tête vert très sombre. La femelle est grisâtre mais avec une tête brune contrastant nettement avec la poitrine blanche. Elle porte également une huppe épaisse caractéristique.

Le bec et les pattes sont rouges.

Répartition de l’espèce en Isère

D'apparition relativement récente en tant que nicheur, le harle bièvre est présent sur le haut Rhône et dans le haut Grésivaudant.

En hiver, il peut être observé dans les grands plans d'eau et les grands cours d'eau du département, mais en petits effectifs.

 

Sur la carte de répartition, les petits points bleus correspondent à des observations de harle bièvre ; les gros points rouges sont les observations d'individus nicheurs.

Écologie locale

Le harle bièvre habite en Isère le long des cours d'eau bien pourvus en forêt alluviale. Le haut Rhône et le haut Grésivaudan sont ses habitats principaux.

Il se reproduit dans des cavités d'arbre sur les berges, parfois aussi entre les blocs des enrochements des digues. Les jeunes canetons sautent donc de la cavité avant d'arriver dans l'eau !

Phénologie – variations liées aux saisons

Le harle bièvre est traditionnellement une espèce hivernante dans le département (présence entre novembre et avril). Cependant, de plus en plus d'individus colonisent progressivement le Rhône et l'Isère et la reproduction en Isère est désormais régulière.

Actions favorables à l’espèce

La conservation de la forêt alluviale et de gros arbres présentant des cavités est nécessaire pour la reproduction du harle bièvre. Il est également possible d'installer localement des nichoirs artificiels pour palier au manque de cavités naturelles.

Commentaire de l'auteur

Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments ! Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.