Le mois de mars est une période propice pour partir à la découverte des amphibiens de l’Isère. Pas moins de 14 espèces sont présentes dans le département !
On distingue les anoures (crapauds et grenouilles qui perdent leur queue en passant de têtard à adulte) et les urodèles (tritons à queue plate et salamandres à queue arrondie).
- Les grenouilles vertes, les plus connues, restent dans leur mare à l’année.
- Les grenouilles rousses se rencontrent dans les bois et souvent en montagne près des ruisseaux jusqu’à 2000m d’altitude.
- Les crapauds communs sont les alliés de nos jardins.
- Au printemps, des crapauds plus rares (calamites et alytes (crapauds accoucheurs)) font entendre leur chant, tout comme la rainette verte.
- Dans les flaques de montagne vous verrez des tritons alpestres : le mâle est bleu orangé ; la femelle est plus terne verdâtre pour être discrète face aux prédateurs.
- D’autres espèces de tritons sont présentes en plaine dont le triton crêté (« petit dragon »).
- La salamandre tachetée aux vives couleurs jaunes et noires fréquente les bois humides.
Après l’hiver un nouveau cycle de reproduction commence et amphibiens retournent dans les zones humides pondre des œufs (sauf la salamandre qui pond directement des petites larves).
Les amphibiens doivent traverser nos routes au risque d’être écrasés, particulièrement à la nuit tombée.
Ralentissez !
Quand il n’existe pas encore de passages sous la route, vous croiserez certainement des bénévoles de nos associations qui posent des filets de protection sur les accotements et collectent tous les matins les amphibiens tombés dans les seaux pour les libérer de l’autre côté de la route. Action utile et indispensable pour que nous puissions profiter de leur présence encore longtemps.
La biodiversité, c’est la vie !
Serge Risser