Cette étonnante observation nous est transmise par C. Delachaux, un habitué du site :
« Pas plus tard qu’hier, je me promenais sur la digue et quelque chose d’étrange a attiré mon regard. Ici, j’ai l’habitude de voir le Héron Cendré et le Héron Pourpré, ça oui je reconnais rapidement leur silhouette et leur démarche lorsqu’ils avancent entre les roseaux. Mais là, je voyais quelque chose flotter puis disparaître sous la surface avant de resurgir plus loin. Un tout petit sous-marin, je dirais moins de vingt-huit centimètres de longueur depuis la proue jusqu’au bout de l’hélice. Hauteur du périscope au dessus des flots : une trentaine de centimètres. Je me permets de transmettre mon observation à Nature Isère afin d’avoir plus d’informations et si possible, une identification. »
Mr Delachaux nous vous remercions de votre témoignage et vous informons que vous avez eu la chance d’observer le Grèbe Huppé. Ce modèle est assez fréquent sur les lacs et étangs, une flottille patrouillant du matin au soir, mais néanmoins stupéfiants de par ses capacités nautiques. En effet, cet engin d’une légèreté extrême, 1 100g environ, se propulse sous l’eau avec une vitesse et une virtuosité sidérante. Aucun submersible au monde n’a encore réussi à atteindre, à notre connaissance, sa rapidité d’immersion : il lui suffit de moins d’une seconde pour passer de sa position normale de navigation en surface au stade de la plongée intégrale. Ses objectifs ? Descendre intercepter dans les bas fonds les dénommés Rotengle, Brème, Perche et Gardon.
Afin d’en connaître plus sur cet engin, véritable concentré de prouesses techniques, nous vous invitons à venir assister aux sorties proposées par le Département sur les Espaces Naturels Sensibles tout au long de l’été, chaque dimanche jusqu’au 24 septembre sur le site de Montjoux, mais aussi sur les 21 autres sites animés cet été.