Quels champignons peut-on trouver en mars en Isère ?
Chaque mois, la Société mycologique du Dauphiné (SMD) vous propose de découvrir un champignon de saison. En mars c’est l’ Hygrophore de mars.
Facile à reconnaître mais difficile à trouver car souvent à demi enterré ou caché sous les feuilles, l’Hygrophore de mars pousse rarement isolé, il est le plus souvent en « touffes » de plusieurs exemplaires.
Il a un chapeau humide très charnu qui peut atteindre 15 cm, blanchâtre au début puis grisâtre et enfin totalement noir. Ses lames dites « lardacées » plus ou moins décurrentes sont espacées, blanches puis grises avec l’âge.
Il a un pied court et trapu, lavé de gris, sans anneau ni volve. Sa chair blanche a une odeur agréable.
C’est le plus précoce de l’année, un des meilleurs comestibles, sans faux amis.
L’Hygrophore de mars est une espèce surtout montagnarde, qui apparaît en février mais certaines années dès janvier si l’hiver est clément, doux et humide.
Sa poussée qui suit la fonte des neiges est progressive, de 500 m en février jusqu’à 1600 en Mai. Il se récolte dans des forêts claires de bois mêlés (hêtres, châtaigniers ou chênes) mélangés aux résineux (épicéa, sapin ou pin).
Dans l’Isère L’Hygrophore de mars est présent dans tous les massifs, que ce soit Belledonne, Chartreuse, Trièves ou Vercors.