Le balbuzard pêcheur est un grand rapace élancé, de 55 centimètres de long pour une envergure de 1,50 mètres en moyenne. Reconnaissable par son dos brun foncé et sa poitrine blanche nette, aucun autre rapace ne montre un contraste si fort. À distance, il peut être ainsi pris pour un goéland ! Le balbuzard a une tête pâle avec un bandeau noir sur l’œil et une bande foncée sur la poitrine. Il possède également une queue barrée, des pattes dénudées et des doigts très puissants aux longues griffes lui permettant de tenir fermement les poissons.
Le balbuzard pêcheur ne niche pas en Isère, il n'est possible de l'observer qu'en passage migratoire entre les pays nordiques ou dans la région Centre où elle se reproduit et ses quartiers d'hiver africains. Les sites permettant l'observation de la migration des oiseaux (col du Fau ou col de la Croix Haute par exemples), ainsi que les grands plans d'eau et cours d'eau (le Rhône en particulier) sont autant de sites où l'observation du balbuzard est possible.
Le balbuzard pêcheur séjourne à proximité de milieux aquatiques (bord des lacs, fleuves, grands étangs, rivières…) où il peut chasser ses les poissons. Il repère sa cible en la survolant dune hauteur atteignant une vingtaine de mètres, puis plonge ailes repliées et serres en avant, immerge uniquement les pattes et ressort avec sa proies qu'il mangera sur un perchoir.
Pendant ses déplacements migratoires, le balbuzard peut survoler tous les milieux, y compris les villes et certains cols. Oiseau au vol puissant, il est capable de se déplacer même par temps de brouillard.
Le passage printanier vers le Nord débute classiquement en mars pour culminer début avril et s'acheve début mai. La migration postnuptiale se déroule principalement de la fin août à la mi-octobre, avec un pic de migration mi-septembre.
Si aucune tentative de nidification n'a été signalée, l'implantation de plateformes pourrait être envisagée pour favoriser l'installation de l'espèce. Enfin, la protection de l'espèce passe à l'évidence par l'amélioration du réseau électrique car parmi les cas de mortalité rhônalpines enregistrées, l'électrocution est une des plus courantes.
Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments ! Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.