Barbastelle d'Europe - Barbastella barbastellus

Portrait de nature isère

Une seule colonie de parturition de barbastelle d'Europe est connue dans le département. C’est une espèce dont les effectifs sont peu connus. Elle semble assez commune (voire localement commune comme en Chartreuse), toujours avec de faibles densités et la zone d’occupation de cette espèce paraît assez restreinte. Il ne semble pas y avoir de déclin, mais il est impossible d’avancer une tendance...
Barbastelle d'Europe © Christian Rolland
Comment identifier cette espèce ?

La Barbastelle d’Europe a un pelage de couleur très sombre. Cette chauve-souris est de taille moyenne : elle mesure entre 4,5 et 6 cm de long (tête + corps). Les ailes ouvertes, son envergure atteint, elle, entre 20 et 30 cm ! Les bords de ses grandes oreilles se rejoignent au niveau du front. On peut observer au milieu des côtés extérieurs des oreilles un repli de peau en forme de bouton. Le museau est aplati.

Répartition de l’espèce en Isère

La distribution de la barbastelle en Isère est le reflet des prospections au détecteurs ou par capture réalisées ces dernières années. Elle est connue en Nord-Isère, et dans les massifs boisés de Chartreuse et du Vercors, mais semble absente d’une grande partie de l’Oisans et du Trièves.

Écologie locale

La barbastelle est une espèce forestière, mais les gîtes utilisés sont très diversifiés : cavités d’arbres, écorces décollées, bâtiments, grottes... Elle semble exigeante quant à la qualité de son habitat car elle est spécialisée dans la chasse de certains microlépidoptères. Elle est aussi très dépendante des lisières et des haies pour chasser.

Phénologie – variations liées aux saisons

Les données estivale reflètent les efforts de prospections par détection acoustique et par capture. Les données hivernales correspondent à la découverte de l’espèce dans ses gîtes d’hibernation (qu’elle n’occupe qu’en période de très grand froid). Les jeunes volent à partir de fin juillet.

Actions favorables à l’espèce

Une gestion sylvicole plus raisonnée (mélange d'essences, limitation des éclaircissements de sous-bois, etc.) constitue en général une action favorable à la préservation de l'espèce. Il est également important de conserver les arbres vieillissants ou morts qui constituent des gîtes nécessaires à son développement. Enfin, il est important d'agir sur les mortalités routières en aménageant davantage les réseaux routiers aux zones identifiées comme les plus dangereuses pour l'espèce.

Laisser loger une chauve-souris qui s'installerait dans la cave, sous le toit ou derrière un volet.

Commentaire de l'auteur

Les informations trouvées sont insuffisantes pour réaliser une fiche espèce complète, n’hésitez pas à en proposer une vous-même. Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.