Épeire diadème - Araneus diadematus

Portrait de nature isère

L’Araneus diadematus est appelée couramment épeire diadème ou araignée porte-croix en raison des dessins qui ornent son abdomen. C’est une araignée largement répandue et commune en France et dans toute l’Europe.
Epeire diadème, the3cats, CC0 Public Domain, Nature isère
Comment identifier cette espèce ?

Si l’abdomen porte toujours une tache blanche en forme de croix, l’intensité et la couleur de fond peuvent varier d’un rouge brunâtre au brun foncé. En altitude, les teintes sont plus sombres. En ce qui concerne la taille, le mâle est plus petit que la femelle (son abdomen mesure entre 4 et 8mm, tandis que celui de la femelle est compris entre 10 et 18mm).

Répartition de l’espèce en Isère

Peu d'observations ont été recensées en Isère pour cette araignée... Si vous l'observez, n'hésitez pas à l'indiquer sur Faune Isère !

Écologie locale

On trouve cette araignée dans les bois, les friches, les landes et les jardins. C’est d’ailleurs la plus commune dans les jardins et dans la végétation urbaine. Il s’agit d’une espèce orbitèle, c’est-à-dire qu’elle construit des toiles géométriques très régulières. L’épeire diadème fabrique d’ailleurs des toiles très grandes en regard de sa petite taille :environ 40cm de diamètre. La toile se trouve à des hauteurs variant de 1,5 à 2,5m. L’araignée reste ensuite postée à l’affut au milieu de sa toile, en attendant qu’une proie vienne s’y prendre au piège. L’araignée refait sa toile quotidiennement. Pour cela, elle va manger l'ancienne toile et ainsi recycler les sucres et acides aminés nécessaires à sa reconstruction. Elle mange à cette occasion les petites proies, type pucerons, qu'elle a laissée se coller sur la toile mais sans faire l'effort de se déplacer.

Phénologie – variations liées aux saisons

C’est surtout à la fin de l’été et en automne que l’on peut l’observer.
La reproduction à lieu à la fin de l’été. Une fois fécondée, la femelle dépose ses œufs dans un cocon sphérique qu’elle va cacher dans un lieu abrité. Elle restera aux côtés du cocon jusqu’à sa mort, qui a lieu en fin d’automne. Les oeufs ne se développent qu'après avoir subi  une certaine période de froid (diapause ovulaire). Les juvéniles émergent en mai de l’année suivante et, agglutinés en boule, forment initialement une pelote qui « explose » au moindre dérangement. On peut alors voir des individus se disperser dans tous les sens. Les jeunes se déplacent ensuite en s'envolant, à partir d'un fil de soie de quelques dizaines de centimètres. Ces fils ascensionnels leurs permettent de s'éloigner vers d'autres sites. C'est là qu'il y a la plus forte mortalité mais c'est aussi la garantie pour l'espèce de coloniser de nouveaux sites , et donc de survivre, même si son site originel est détruit.

Actions favorables à l’espèce

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Commentaire de l'auteur

La création de fiches espèces sur les araignées est un travail scientifique conséquent. C’est pourquoi cette fiche n’est pas définitive et perfectible. N’hésitez pas à proposer vous-même des compléments !
Vous pouvez tout à fait reprendre des informations de cette fiche-ci. Merci.