La femelle mesure entre 12 et 20 mm alors que le mâle fait entre 7 et 11 mm.
Le dessin du dos de l’abdomen est caractéristique avec quatre taches blanches marquant les coins d’un trapèze théorique ainsi que d’autres taches beaucoup plus petites. La couleur est variable, du gris verdâtre à orange, brun ou rouge. Les grosses femelles ont un abdomen circulaire avec quatre gros points blancs et une ligne médiane blanche. Les pattes, épineuses, sont claires, annelées de noir. La toile atteint jusqu’à 40 cm de diamètre mais ne se trouve habituellement pas au-dessus de 1,5 m du sol.
Très peu d'observations ont été recensées en Isère pour cette araignée... Si vous l'observez, n'hésitez pas à l'indiquer sur Faune Isère !
L’espèce colonise des milieux bas, herbacés, sans couvert d'arbres et en général humides (buissons bas, bruyère, herbes…
Elle se nourrit beaucoup d’orthoptères (criquets, grillons, sauterelles, etc), de cicadelles et de diptères (mouches, moustiques, etc).
Le cycle est annuel en France. Les mâles sont présents en juillet et août, les femelles survivent jusqu’aux premiers froids de l’hiver.
L’accouplement a lieu dès que les femelles ont effectuées leur dernière mue. Le cocon, unique, entouré d’une soie épaisse jaunâtre, peut contenir jusqu’à un millier d’œufs. Il est caché au sol dans la végétation. Les jeunes sortent du cocon au printemps, restent grégaires quelques jours, muent, puis se dispersent par voie aérienne. Ils vivent ensuite une vie solitaire.
La ponte ne se développe que si les oeufs subissent une période de froid (diapause ovulaire), d'où des risques en cas de fort réchauffement climatique (comme pour certaines plantes à vernalisation ou certaines chrysalides de papillons).
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La création de fiches espèces sur les araignées est un travail scientifique conséquent. C’est pourquoi cette fiche n’est pas définitive et perfectible. N’hésitez pas à proposer vous-même des compléments !
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