Le mâle, d'une livrée vert vif parsemée de petits points noirs sur le dos, présente une gorge d'un bleu intense en période nuptiale. La femelle a une coloration plus variée. Le vert, terne à vif selon les individus, est toujours présent et des taches noires plus ou moins étendues couvrent son dos.
Le lézard vert est présent sur l'ensemble des plaines et reliefs (jusqu'à 2000 mètres d'altitude sur les adrets) du territoire isérois, bien que plus rares dans les massifs montagneux de l'est du département. En altitude, il occupe préférentiellement les adrets et se raréfie dans les zones les plus fraîches où la pluviométrie est plus importante.
Le lézard vert est assez éclectique dans le choix de ses habitats à partir du moment où une végétation basse, assez dense, peut lui assurer une protection. Il peut également occuper les friches industrielles et, en milieu rural, il s'observe même tout près des habitations.
Les œufs du lézard vert occidental sont généralement pondus dans un substrat relativement meuble et drainant. La ponte peut être effectuée sous une pierre, dans un terrier abandonné, voire au sein d'un chemin. Dans les zones au sol très argileux, les digues d'étangs, les talus remaniés et les garennes constituent alors les sites de ponte privilégiés.
Le lézard vert entame son activité dès le mois de mars. La saison de reproduction de l'espèce s'échelonne alors entre la mi-avril et la fin du mois de mai. La gestation dure un mois ; les pontes s'étalent entre mi-mai et fin juin selon la latitude et l'altitude. L'éclosion survient après deux mois et demi d'incubation, soit, la plupart du temps entre fin-juillet et août. L'observation de jeunes est alors courante en fin d'été et durant le mois de septembre, période à laquelle ils colonisent de nouveaux territoires. Le lézard vert entre ensuite en hibernation à partir du mois d'octobre. Les sorties hivernales sont toujours accidentelles et les chances de survie sont alors minimes.
Un entretien minimal des jardins ou des vieux murs et un couvert végétal dense permettent aux lézards verts de se maintenir dans les secteurs périurbains.
Malgré les connaissances relativement approfondies sur cette espèce, cette fiche est perfectible, n’hésitez pas à en proposer vous-même des compléments !
Une partie des éléments de cette fiche provient de l'atlas des amphibiens et reptiles de Rhône-Alpes réalisé par le Groupe herpétologique Rhône-Alpes et la LPO Rhône-Alpes.
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