Merle noir - Turdus merula

Portrait de LPO Isère

Habitué de nos jardins, de nos parcs et autres environnements plus ou moins urbains, le merle noir est omniprésent en Isère. Son chant, à la fois puissant et mélodieux est facilement reconnaissable par tous.
Merle noir © Kévin Marie-Louise-Henriette.
Comment identifier cette espèce ?

Le mâle, unique en son genre, ne peut être confondu. Son plumage est en effet entièrement noir et contraste avec son bec et son cercle oculaire tous les deux d'un jaune très vif. Le plumage de la femelle, beaucoup plus terne, est de couleur brune et présente généralement de légères stries au niveau de la poitrine.

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Répartition de l’espèce en Isère

Le merle noir est omniprésent en Isère. Il demeure toutefois moins abondant dans les plus hauts massifs montagneux de l'est du département. Couramment rencontré jusqu'à 1800 m d'altitude en Belledonne, il ne dépasse que très rarement les 2000 m, zone représentant la limite de présence de la végétation essentielle à son développement.

Écologie locale

Le merle noir convoite tout type de milieux arborés ou semi-arborés, des forêts aux parcs urbains, en passant par les zones bocagères, les jardins, etc. Très habitué à l'homme, il n'est pas rare de le rencontrer jusqu'à l'intérieur des villes, même les plus denses. Il se nourrit en particulier d'invertébrés tels que les vers ou les insectes, mais également de graines, de baies et de petits fruits. Le nid du merle noir est fabriqué plus ou moins en hauteur, au sein d'un bosquet, d'une haie, dans les branchages d'un arbre, etc.

Phénologie – variations liées aux saisons

Les premiers chants de merle noir peuvent s'entendre dès le mois de janvier, notamment en ville, où les individus sont particulièrement précoces. Les couples se forment dès le début de l'hiver. La construction des nids est alors entamée dès le mois de mars et peut s'étendre jusqu'au mois de juillet.

Actions favorables à l’espèce

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