Pipistrelle de Kuhl - Pipistrellus kuhlii

Portrait de LPO Isère

La pipistrelle de Khul est l'une des espèces de chauves-souris les plus anthropophiles. Il n'est donc pas rare de l'observer en zone urbaine, qu'il s'agisse de simples villages ou de grandes agglomérations.
Pipistrelle de Kuhl Par Leonardoancillotto86 — Italie, CC BY 3.0
Comment identifier cette espèce ?

La pipistrelle de Kuhl est une petite chauve-souris assez trapue. Sa face, ses oreilles et ses ailes sont d'un brun très sombre. Son pelage est assez contrasté entre le beige de sa partie ventrale et la couleur brune à tendance roussâtre de sa partie dorsale. Un liseré blanc situé en bordure inférieure des membranes alaires est nettement visible de près et peut également aider à l'identification de l'espèce.

Répartition de l’espèce en Isère

La pipistrelle de Kuhl est assez commune en Isère. Elle est notamment observée dans le centre et toute la moitié sud du département, en particulier sur le plateau de Chambaran, en plaine de Bièvre, dans le sud Belledonne, dans le Taillefer et au sein de l'agglomération Grenobloise (zones où les observations sont les plus nombreuses). L'espèce semble également assez courante dans le Trièves, le sud Chartreuse, la plaine du Grésivaudan et le Vercors. Elle reste cependant très peu observée au sein des plus hauts massifs du sud-est du département (Grandes Rousses, Oisans, Nord Belledonne) ainsi que toute la partie nord (Bas-Dauphiné, Terres Froides, Isle Crémieu, etc.).

Écologie locale

La pipistrelle de Kuhl déserte les milieux forestiers denses et préfère les zones urbaines, toutes étendues confondues (des petites agglomérations aux plus grandes villes, à l'instar de l'agglomération grenobloise). En fonction de ses besoins et des périodes de l'année, l'espèce peut aussi bien être opportuniste que sélective. Elle se nourrit ainsi de nombreux types d'insectes (lépidoptères, hyménoptères, diptères, etc.).

Phénologie – variations liées aux saisons

La pipistrelle de Kuhl ne semble pas migratrice. Une fois la reproduction effectuée et les colonies de femelles constituées, les jeunes commencent à voir le jour dès le mois de mai ou de juin.

Actions favorables à l’espèce

Il est important d'identifier le plus tôt possible les gîtes de mise bas de l'espèce et d'appliquer des mesures de mises en défens ou toute autre protection empêchant le dérangement de ces gîtes par l'Homme.