Le Sympétrums se caractérisent chez les Libellulidés par le faible nombre de cellules sur le front de l’aile, leur couleur généralement rouge chez les mâles (une espèce française est noire, le bien nommé « Sympetrum noir »), plus jaune, orangée chez les femelles. Le Sympetrum strié à les pattes jaunes et noires, les côtés du thorax fascié et le nez non bordé d’une marque noire en forme de maquillage à la différence du Sympetrum vulgaire.
Cette espèce est commune dans toutes les plaines de l’Isère. Elle monte peu en altitude pour se reproduire, mais s’y déplace volontiers au cours de migrations où on voit parfois mâles et femelles volant en tandem. Dans ce contexte, il n’y a guère de limite puisqu’en Suisse des observateurs égarés à la cote de 3450 m en ont vu passer.
C’est une espèce tout à fait répandue depuis l’Afrique du Nord, l’Europe, l’Asie, ce, jusqu’en Chine ou au Japon. De légères tendances méridionales concernent la France, mais elle ne manque pas dans le nord du pays où elle est localement tout aussi commune que dans le Midi.
Ses habitats sont variés et vont des eaux stagnantes les plus diversifiées à quelques eaux légèrement courantes. On dira alors, dans les parties calmes des cours d’eau.
Elle ne se reproduit généralement qu’en plaine ou à moyenne altitude.
Les premiers individus du printemps se montrent en mai et disparaissent en général avec les premiers coups de froids de l’hiver. En Isère, comme nous l’avons vu, les observations du mois de décembre se multiplient et on peut même l’observer exceptionnellement à Noël.
La diversité des zones humides est favorable à cette espèce qui n’est nullement menacée et occupe des habitats très variés.