Répartition des populations de Tarente de Maurétanie à Grenoble - 2018

Portrait de LPO Isère

En août 2018, des soirées de prospection de la Tarente de Maurétanie ont permis de confirmer la présence de cette espèce dans la ville de Grenoble, déjà connue dans certains quartiers.

Fiabilité de la carte  : 
5/5
Commentaire

Les prospections ont permis de localiser 37 tarentes dont au moins trois juvéniles témoignant d'une reproduction. La majorité d'entre elles se trouve dans les quartiers de la Préfecture et de Chorier-Berriat avec respectivement 21 et 10 tarentes observées dont deux juvéniles (chemin 1).

Aucun individu n'a été observé dans le quartier des Alliés (marché d'intérêt national) (chemin 3). Ce site n'étant que très peu éclairé la nuit et en grande partie fermée, les prospections s'en trouvent limitées. Des prospections de jour sont donc nécessaires pour confirmer la présence de l'espèce dans cette zone.

La prospection du quartier Europole (chemin 5) n'a pas permis de constater la présence d'individus alors que des tarentes ont été vues les années précédentes. Les orages des jours précédents et le vent lors de la prospection ont été défavorables à la sortie des tarentes.

Le quartier Saint-Bruno (chemin 6) n'a permis la découverte que d'un seul individu appartenant sans doute à la population de Chorier-Berriat (chemin 2) car très proche de celle-ci.

Le quartier des Maisons Neuves / Eybens (chemin 4), d'où provient la première donnée d'une population de tarentes, est toujours occupé par l'espèce. Le contexte pavillonnaire du quartier rend toutefois difficile les recherches.

Conclusion
Depuis la première observation dans les rues de Grenoble en 2008, la Tarente de Maurétanie s'est assez largement répartie dans l'agglomération. Quatre noyaux sont clairement identifiés : Eybens au sud-est ; Porte de France au nord ; la Préfecture au centre et Chorier-Berriat à l'ouest. Il est possible que les trois derniers avec le quartier Europole forment une unique population, des prospections seront à réaliser pour étayer cette hypothèse. Des recherches seraient aussi à mener entre Eybens et le centre-ville via les Alliés afin de savoir si les populations connues de Grenoble sont reliées. D'autres recherches seront également à mener du côté de l'Île Verte au nord-est et à Seyssinet-Pariset pour confirmer la présence de ce gecko.

 

Pour aider les chargés d’études dans leurs recherches, n’hésitez pas à nous faire part de vos observations de Tarente sur www.faune-isere.org !
La LPO Isère tient à remercier tous les bénévoles qui ont participé à ces prospections !