Mais à quoi peuvent-bien servir ces drôles de sacs accrochés aux arbres dans le parc Paul Mistral en plein Grenoble ? Récolter des fruits ? De la sève ? Et bien non. Ils sont là pour empêcher un insecte très particulier de se multiplier : Les chenilles processionnaires.
Peut-être que vous en avez déjà entendu parler ?
La chenille processionnaire est une espèce nuisible et invasive. Venue du sud de la France, elle remonte de plus en plus au nord chaque année.
Ces chenilles se nourrissent des aiguilles de pins. Chaque printemps, entre mars et avril, elles descendent le long des arbres pour aller s’enfouir dans le sol, avant de ressortir sous la forme de papillons au mois d'août.
CI-dessus, photographie d'écopièges dans le Parc Paul Mistral de Grenoble
Photo de Marc Pascual, CC0
Mais alors pourquoi les pièges-t-on avec des sacs ?
Quand elles descendent le long des troncs et qu’elles se promènent par terre elles peuvent devenir dangereuses pour nous. En effet, ces chenilles ont un moyen de défense efficace : elles sont recouvertes de poils urticants qui peuvent provoquer chez l’homme comme chez les animaux des démangeaisons et des réactions allergiques.
C’est pour cela que, chaque printemps, on voit sur les arbres ces étranges sacs. En fait, ils servent à récupérer les chenilles qui vont s'enfouir dans la terre contenue dans les sacs, bien au-dessus de nos têtes.
Pour signaler une observation de Chenille processionnaire, l'INRA (Institut Nationat de la Recherche Agronomique) a développé une application mobile : AGIIR.