Bassin équipé d'une échappatoire à faune sauvage - Auteur : Patricia Urgé
Vendredi 25 mai dernier sur la commune de Beaucroissant, M. Jean Guillermer éleveur équin et bovin, a accepté que l’association Le Pic Vert vienne installer des échappatoires pour la faune sauvage sur trois de ses abreuvoirs.
Des animaux sauvages sont susceptibles de venir s’y abreuver et risquent alors de tomber dedans. Malheureusement les parois verticales sont trop glissantes et empêchent les animaux de s’extirper. Pris au piège ils finissent par s’y noyer.
Le dispositif qui a été utilisé pour résorber ce piège est une grille en plastique fixée à l’abreuvoir qui sert d’échappatoire à la faune sauvage et préserve ainsi la qualité sanitaire de l’eau. Il permet aux oiseaux, mammifères, amphibiens, insectes, etc., de s’échapper du bac.
Bassin équipé d'une échappatoire à faune sauvage
Auteur : Johan Giupponi
Ce chantier a été réalisé dans le cadre du contrat Vert et Bleu de Bièvre Valloire, soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes et porté par le syndicat intercommunal d’aménagement du bassin hydraulique de Bièvre-Liers-Valloire avec l’assistance du Conservatoire d’espaces naturels de l’Isère.
Les quatre communes de Colombe, Izeaux, Le Grand-Lemps et Beaucroissant sont concernées par ce contrat dont la mise en œuvre court jusqu’en 2020.
La mission de résorption des pièges involontaires opérée par le Pic Vert a débuté en 2016, l’objectif était de recenser tout ce qui pouvait devenir un piège mortel pour la faune. Cette prospection s'est terminée en 2017 et le Pic Vert entre dans la deuxième phase de son projet : contacter les propriétaires de parcelles pour les informer de la présence de pièges involontaires et leur proposer de les résorber.
Le Pic Vert propose d’installer gratuitement des échappatoires, à la demande des propriétaires dans des bassins ou abreuvoirs. Toute personne intéressée pour résorber ses pièges peut contacter l’association.
Il existe bien d’autres types de pièges involontaires : on les trouve un peu partout dans la nature, autant en ville que dans les campagnes. Beaucoup d’entre eux font désormais partie du paysage urbain et rural, anodins pour l’homme, il n’est pas rare d’en croiser sans le savoir : poteau creux, trou au ras du sol, déchet, bassin, cheminée, grillage ou fil barbelés… Ils sont partout !
L’association a mis à disposition une page internet sur son site (www.lepicvert.org) pour en savoir plus sur le sujet.