Cette opération du mercredi 31/10/18 proposa à chaque enfant inscrit de confectionner et surtout d'apprendre à fabriquer (et pourquoi ?) des nichoirs afin de les poser dans des jardins. L'objectif étant de favoriser la biodiversité, utile dans la régulation des invasions de moustiques.
Pourquoi des abris sans peur ?
DES IDEES FAUSSES A BANIR. Les chauves-souris ne s'accrochent pas dans les cheveux. Aucune chauve-souris de France métropolitaine ne suce de sang ! Seules trois espèces de petite taille vivant en Amérique se nourrissent de faibles quantités de sang prélevées sur des animaux déjà blessés ou endormis.
En augmentant le nombre d'abris, on lutte contre le manque d'habitats (arasement des haies etc.) de ces petits mammifères indispensables dans les réseaux trophiques. De plus on maintient un nombre raisonnable de populations de moustiques (sa proie favorite car la chauve-souris munie d’écholocation est un prédateur d’insectes redoutable).
L'abri proposé sur la photo, peut contenir une trentaine de rhinolophes (espèce commune) ce qu'on vise en prévoyant un espace de 19 millimètres entre les deux planches. Cet espace et d'autres recommandations sont à respecter pour augmenter vos chances de succès, car cette espèce est une des plus répandues, mais il faut attendre parfois un an pour que l'abri soit utlisé par une colonie. Penser à faire à l'aide du tournevis par exemple, des rainures tous les 2 cm pour qu'avec ses doigts l'animal puisse se hisser entre les 2 planches qui doivent protéger des courants d'air et de la lumière, donc bien soigner les joints des tasseaux et éviter pour la pose les lieux lumineux ou les portes et fenêtres pour le désagrément du guano. Prévoir l'accrochage par les coins, en évitant un fil à l'entrée en bas du nichoir car elles ont besoin de place pour s'envoler.
Voir aussi fiche NATURE ISERE bonne pratique FABRIQUER UN ABRI DE CHAUVES-SOURIS