Voici les réponses aux trois photos mystères mises sur Nature isère en début de mois.
Photo 1 : La Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris)
Notre premier inconnu est une fleur, cette représentante de la famille des Liliacées est une plante vivace, d’une hauteur variant de 20 à 50 cm. De forme élancée, la tige se termine en générale par une grosse fleur unique, de couleur pourpre et panachée en damier de rose pâle.
Poussant au printemps, on ne retrouve cette fleur uniquement dans les peupleraies, les prairies humides et inondables du Haut Rhône.
Photo 2 L’Apollon (Parnassius apollo)
Si vous avez fréquenté les sentiers de randonnée cet été, vous avez peut être croisé notre deuxième espèce mystère.
Si l’Apollon est un de nos plus grand papillon diurne, il n’en reste pas moins assez rare en France, on le retrouve uniquement en altitude, entre 500 et 2500 m mais plus généralement au dessus de 1000 m. Il fréquente les prairies alpines et les zones rocailleuses bien ensoleillées.
Les chenilles se nourrissent essentiellement sur les Orpins, les Joubardes et les Saxifrages.
Photo 3 : Le Guêpier d’Europe (Merops apiaster)
Sans conteste, un de nos oiseaux les plus colorés. Notre troisième espèce mystère est ce que l’on appelle un migrateur d’été. S’il passe une partie de l’année sur le continent Africain, il revient chez nous aux beaux jours, pour sa reproduction.
Il a la particularité de faire son nid dans un terrier qu’il creuse au sol ou dans une petite falaise sableuse.
Sa vitesse de vol, son agilité et son long bec pointu sont des armes redoutables pour chasser ses proies : guêpes, abeilles, bourdons, libellules, sauterelles ou encore papillons, autant de petits insectes volants au menu de notre oiseau multicolore. Son départ à la fin août –début septembre et synonyme pour nous de la fin de l’été.
Photographies du collectif Les Louvards, tous droits réservés.