C’est le moment d’écouter les oiseaux et d’apprendre à reconnaître leurs chants.
Le mois de mars est vraiment un mois idéal pour recommencer à flâner, écouter et observer la nature.
Le soleil pointe le bout de son nez, les journées commencent à être plus longues et les oiseaux se réveillent. J’ai donc commencé ces derniers jours à me promener de nouveau entre midi et deux dans les parcs du centre-ville de Grenoble : parc Paul Mistral, le Bastion, le jardin des plantes, … pour le plus grand plaisir de mes oreilles.
C’est le moment idéal pour entendre les oiseaux car ils ne chantent encore pas tous et pas tous en même temps car une fois passé les mois d’avril-mai, le concert est tel qu’il est difficile de différencier les sons et distinguer les espèces.
J’ai donc eu le plaisir d’entendre celles que je reconnais du premier coup : les Mésanges charbonnières et leur « ti-tu-ti-tu-ti-tu » et les Pinsons des arbres. Je pense que ce sont deux espèces assez faciles à reconnaître et si on veut apprendre les chants d’oiseaux, c’est bien de commencer par celles-là. J’ai également entendu un Pouillot véloce et son célèbre « tchip-tchip-tchap » comptant ses sous.
J’ai eu plus de difficulté à reconnaître les Mésanges bleues, les Rougegorges et les Fauvettes à tête noire. Heureusement pour m’aider, un spécialiste me fait le plaisir de m’accompagner.
Sinon, je sais qu’il y a des « Balades urbaines » qui sont proposées par le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble (la prochaine est prévue le 15 mai) et la LPO Isère organisent également de telles sorties. Pour commencer à apprendre à reconnaître les chants d’oiseaux je m’aide du site chant-oiseaux.fr. Et j’ai eu le bonheur de suivre trois vidéos de « La Minute nature » qui est pour moi LA chaîne You tube de référence sur les questions de biodiversité. Ces trois vidéos de 5 minutes chacune présentent de manière très simple et bienveillante, les chants de trois oiseaux assez communs.
Il y a donc les oiseaux qu’on entend mais il y a aussi ceux qu’on a la chance de voir assez facilement (parfois avec l’aide d’une paire de jumelle). C’est le cas des Merles que j’ai pu croiser (le mâle noir avec son bec jaune et la femelle plus marron clair), des Corneilles (reconnaissables à leur aspect complètement noir du bec à la queue en passant par les pattes), des Canards colvert (qui ont commencé à couver leurs petits) et des Pigeons ramier (dont les fientes violettes au sol trahissent leur présence).
Enfin, ma grande satisfaction a été d’apercevoir pour la première fois en vrai, une Sittelle torchepot, de voir plusieurs Hirondelles des rochers tournaient autour de la Tour Perret et du Palais des sports de Grenoble et de reconnaitre un Étourneau sansonnet.
En bonus (la nature est généreuse), des centaines d’abeilles des sables appelées Andrènes dansaient au ras du sol au-dessus de leur trou creusé dans la terre et au loin, un Ecureuil roux prenait la pose au milieu du chemin.
Photos prises sur Pixabay, libre de droit, CC0 domaine public : Mésange charbonnière de parmonicore, Pinson des arbres de Karen Arnold, Puoillot véloce de Kathy Büscher, Mésange bleue de Federico Maderno, Rougegorge de Jacques GAIMARD, Fauvette à tête noire de Salem Arouna, Merle de Mabel Amber, still incognito, Corneille de Alexas_Fotos, Pigeon ramier de Petra Göschel, Sittelle torchepot de Lubos Houska, Étourneau sansonnet de Pexels.
Visuel principal : dessin d'oiseau par Abbie Paulhus de Pixabay CC0
Photos de l’écureuil et de la cane et ses petits cannetons : J-M Coquelet CC-BY-NC-ND